Lorsqu’on démarre une activité d’entrepreneur, on cherche toujours un point de motivation. Celui qui nous guide chaque jour à nous améliorer. Réaliser des ventes en est une.
On va chercher à améliorer ses ventes à chaque lancement, même si l’argent n’est pas la motivation première. Ça permet de donner une valeur de résultat à notre travail.
Mais comment faire pour augmenter son chiffre d’affaires quand on a l’impression de stagner ?
Il y a quelques points à vérifier.
On répond aux questions que l’on nous pose sans qu’elles aient rapport avec ce qu’on a vraiment envie de proposer et on publie des articles qui ne sont pas toujours complètement ciblés sur son persona.
De toute manière, on s’en fout, on n’en a pas défini.
Peu à peu les inscriptions arrivent tout de même sur ta liste mail.
On ne bas pas des records, mais les inscriptions sont régulières.
Alors, on se dit c’est le bon moment pour agir.
Mais au lancement du premier produit…
Ça fait un grand flop.
Revoir les bases pour augmenter son chiffre d’affaires
Ce ne sont pas toujours les actions qui sont mal faites,
C’est parfois simplement que la cible n’est pas correctement définie.
La plupart du temps, aucun avatar n’est créé sur son client,
ni même sur la cible de son blog.
On s’approche des personnes qui passent sur un blog qui traite d’une thématique.
Dit comme ça on comprend que l’on n’a pas les résultats que l’on espère.
C’est normal que la plupart des abonnés à la liste mail ne ses sentent pas totalement concernées.
Avant toute chose, le mieux est de redéfinir les bases.
Sinon c’est comme construire une maison sur du sable.
Tu vas passer ton temps à remblayer pour ne pas qu’elle s’écroule.
Je suis sûr que ce n’est pas l’intention que tu as avec ton business.
Pour cela, deux objectifs.
Définir un avatar client précis.
Définir un thème précis dans une thématique.
On répond à cette question en se disant :
J’aide qui ? À faire quoi ? Comment ?
Ça permet d’avoir déjà des idées plus claires.
Ajouter de l’urgence
Le fondamental de l’être humain, c’est de ne pas se compliquer la vie.
Si une action peut être repoussée plus tard, pourquoi s’en priver ?
Pourquoi se précipiter sur des produits qui seront toujours disponibles ?
Ou encore, pourquoi dépenser son argent tout de suite quand on peut le faire plus tard ?
Y a pas le feu au lac, comme on dit.
C’est ce qui se passe dans la tête de tes prospects chaque fois que tu proposes une offre.
Car proposer un produit ne suffit pas.
Sauf pour une poignée de clients.
L’un des principes fondamentaux pour vendre est de provoquer l’urgence.
La bonne occase.
L’affaire à ne surtout pas louper.
Si tu proposes un produit sans une urgence absolue, alors ton produit devient moins important pour ton prospect.
Il passe au second plan.
Surtout si son besoin n’est pas fondamental au moment où tu le présentes.
Et ça, même si tu fais une remise sur le produit.
Si tu ne définis pas de date de fin, ta promotion n’en est plus une.
Ton prix promo devient le prix de ton produit.
Ton produit passe en seconde classe.
Même s’il est extraordinaire.
Pour créer une urgence sur ton offre, c’est très simple à mettre en place.
Et redoutablement efficace.
Tu t’apercevras souvent que les personnes attendent la dernière minute pour passer à l’action.
Tu dois agir sur la durée de l’offre.
Déterminer une date et heure précise, que tu dois tenir coûte que coûte.
Tant pis pour les retardataires.
Tu peux dans le même esprit, créer un nombre de places limité.
Là encore, tu dois respecter les règles.
Faire durer une offre quand on n’a pas les résultats voulus avec le produit est une grave erreur.
Tu te discrédites au niveau de tes visiteurs et de tes clients.
Tu te tires une balle dans le pied pour tes prochains lancements.
Si tu n’as pas les résultats voulus, passe en revue ton offre.
Améliore-la si tu penses que c’est possible.
Propose-la plus tard ou abandonne l’idée et passe à la suivante.
Vérifier ta stratégie pour augmenter son chiffre d’affaires
Lorsqu’on ne fait pas de vente, ça peut venir de plusieurs sources. Bien entendu ça peut être à cause du produit, de sa communication, mais également de sa stratégie.
La plupart du temps on se lance poussé par l’envie.
Sans trop réfléchir.
Mais souvent, avant de se lancer, on passe son temps à se poser les mauvaises questions et trouver les mauvaises réponses.
Tout d’abord on voit la liberté ou les dollars défilés sous les yeux.
Ensuite, on se prend les pieds dans WordPress.
Comment vais-je faire ? Qu’est-ce que je vais publier ? Comment je vais créer un produit ? Quoi comme produit ? Qui suis-je pour faire ça ?
Si on n’agit pas sur l’envie, on reste à cogiter pendant des mois.
Et on ne fait rien.
Pourtant, ce n’est pas ça l’important.
L’important c’est à qui on s’adresse et comment on va s’y adresser.
Déjà, parce que WordPress n’est peut-être pas indispensable.
Ensuite parce qu’une cible bien pensée permet de positionner et d’adapter sa communication.
Elle véhicule une image, un message clair et efficace.
Ça détermine les bons outils et supports de communication.
Un bon outil pour déterminer ça est le prisme de Jean-Noël Kapferer.
Ici ce n’est pas du persona que l’on parle.
Mais de l’image que tu veux transmettre et de la façon dont tu veux qu’elle soit perçue.
Forcément, si tu complètes ça avec un avatar bien défini, tu auras déjà fait le plus gros du travail.
Le reste c’est de la technique.
On en entend peut parler, mais c’est pourtant indispensable.
Le qui ? C’est ton persona.
Le comment ? C’est ta stratégie.
L’un ne va pas sans l’autre.
Sans parler de l’étude de marché, mais ça, c’est une autre histoire…
Vérifier et améliorer son offre
Parfois, on fait tout ce qu’il faut. On a un produit adapté au besoin de son audience. On a hurlé sur tous les toits que l’on proposait un produit. Et mis en place tout le marketing. Pourtant, les résultats ne sont pas à la hauteur. Et nos espoirs d’augmenter son chiffre d’affaires s’envolent en fumée.
Ne pas vendre de produit n’est pas un problème de produit.
C’est un problème d’emballage.
La façon dont on présente son produit au monde.
C’est la raison pour laquelle tu peux être déçu lorsque tu achètes une formation.
La plupart du temps c’est à cause d’un décalage entre la promesse et ce qui t’ait fourni.
Il suffit parfois de quelques mots dans une page de vente pour voir les ventes s’effondrer.
Une phrase mal perçue, inadaptée ou qui sème le doute.
Avant de pleurer les larmes de son corps reclus dans un coin de la cuisine,
relire sa page quelques jours après l’avoir écrite permet de déceler des erreurs facilement.
Des erreurs qu’on ne peut pas voir juste après avoir écrit sa page.
L’autre avantage, c’est que l’esprit a eu le temps d’oublier une partie du texte.
Lors de la lecture, tu vas pouvoir te rendre compte si elle parvient à te convaincre de passer à l’action.
Il faut être objectif.
Au mieux, faire lire la page par une autre personne pour recueillir son avis.
Si tu ne parviens pas à être convaincu, il manque peut-être quelque chose.
Peut-être un bonus que tu pourrais ajouter…
Une FAQ plus détaillée…
Ou encore une promesse plus forte…
Rédiger une bonne page de vente consiste à réussir de faire prendre conscience aux visiteurs qu’ils ont besoin de ton produit.
Le but n’est pas d’en rajouter des caisses.
Mais d’être honnête et le plus clair possible sur ton offre.
Quoi qu’il en soit, préfère toujours ajouter quelque chose que de réduire ton prix.
C’est le meilleur moyen de dévaloriser ton travail.