Peur du changement : comment se libérer de ses blocages

peur du changement

Tu ne contrôles pas toujours tes émotions. Parfois les échecs sont dus au fait d’avoir inconsciemment peur du changement dans ton existence. Alors tu fais tout pour rester sur la ligne que tu t’es tracée. Il suffit parfois de se poser les bonnes questions. Nous allons voir dans cet article les quatre que tu devrais te poser.

Tu as un projet qui n’avance pas. Tu aimerais le mener à bien, mais rien n’y fait.

Chaque jour, tu vois le même obstacle, tu te sens comme pris dans des sables mouvants. Bloqué dans tes décisions ou dans tes actions.

Ça n’avance pas ou ça ne fonctionne pas comme tu le voudrais. Cela arrive aussi à tout le monde et c’est normal.

C’est le moment de l’hésitation. Ce qui va changer, c’est la durée dans laquelle tu vas rester dans cette hésitation.

Certains vont agir vite. Ainsi, ils ne vont pas avoir peur du changement et prendre une décision. Bonne ou mauvaise.

D’autres vont rester dans l’attente d’un événement qui va faire que quelque chose de spécial va se passer.

On ne sait pas trop bien quoi, mais ça va se passer.

Hélas, la plupart du temps, ça n’arrive jamais.

Et le temps passe.

Les années passent aussi.

Jusqu’au jour où le projet est rangé définitivement dans le dossier, « j’aurais pu ».

La première chose que tu peux penser, c’est que c’est difficile de changer de façon de faire et aussi d’apprendre à le faire correctement. Ou encore, c’est trop risqué de le faire.

C’est le phénomène des pantoufles dorées. Tu es bien là où tu es. C’est superconfortable, ça tient chaud aux pieds. Pourquoi risquer de mettre des chaussures en cuir ?

Alors tout le monde aime les pantoufles.

C’est ce qui fait que tu évites les changements dans ta vie. Globalement, la plupart des personnes font la même chose tous les jours.

Chaque vie a sa routine et suit sa route.

L’exploit est de parvenir à parcourir le chemin qui est sur le côté, derrière les buissons.

Mais pour cela, il faut décider d’écarter le feuillage.

La question pour toi est : « Es-tu prêt à sortir de ta routine ? »

La deuxième chose que tu peux penser, c’est que cela va prendre du temps et qu’il faut d’abord pouvoir placer ça dans ton agenda déjà surchargé.

Que tu vas déjà faire tous les projets en route et pourquoi ne pas lancer celui-ci aussi.

Que tu vas attendre d’abord de gagner davantage pour investir dans ton projet.

Mais encore, qu’il faut absolument continuer à te former encore sur un sujet dans lequel tu as déjà été formé pour passer à l’action.

C’est un gros risque.

Dans cette situation, tu te confrontes au temps.

Tu vas peut-être tenter de développer un produit ou un projet innovant. Prendre aussi du temps pour le rendre incontournable avant de t’apercevoir d’un problème.

Quelqu’un d’autre aura pris ta place.
Ton marché aura changé.
Ton idée n’était pas bonne.

Pour éviter cela, pose-toi la question : « Si c’est pas aujourd’hui, ça sera quand ? »

Pose une date. N’aie pas peur du changement.

Même si c’est pas parfait à tes yeux, lance ton projet. Tu sauras s’il intéresse des clients ou s’il est prometteur. Tu pourras toujours l’améliorer selon les retours des personnes ou les circonstances.

Troisième cas typique, tu te sens capable de réussir sans maîtriser les bases.

Qu’il est possible de réussir en t’y consacrant un peu de temps, de temps en temps.

Qu’il est possible de te dire : « Je vais essayer, on verra bien. »

Tu arrives alors dans le syndrome de l’objet brillant. Tu es prêt à sauter sur chaque occasion. Sans attendre de réels résultats. Juste un espoir que ça va marcher.

Alors, tu prends la vie comme un jeu. C’est sûr, il y a toujours un gagnant !

« Si je ne gagne pas, ce n’est pas que je ne sais pas jouer, c’est que le jeu est truqué. »

Ça te rassure.

Mais ça mène à rien.

Si c’est un problème de temps, ce n’est pas le temps le problème.

C’est comment tu passes ton temps disponible ? L’accordes-tu totalement à ton projet ?

Le défi que tu pourrais te lancer serait : « et si je montrais de quoi je suis vraiment capable ? »

Dernier type de situation : « mon cas est différent », « j’ai vu une méthode qui marche, mais c’est pas encore la bonne, je vais chercher une autre méthode » ou « je peux réussir dans mon coin, j’ai déjà les connaissances qu’il me faut ».

Le fait de t’isoler seul dans ton travail peut fonctionner. Cependant, un jour, tu seras amené à t’ouvrir aux autres. Pour développer ton activité et ne plus avoir peur du changement.

Il y a toujours un seuil qu’on ne peut pas dépasser sans aide.

Malgré tout, ce seuil peut déjà permettre à certains de vivre confortablement. À toi de déterminer celui qui te convient selon tes objectifs.

Si tu es dans ce cas et que tu as l’impression de faire du sur-place, pose-toi la question : « Qui pourrait m’aider pour passer le niveau supérieur ? »

Ton blocage n’est pas dans le projet mais dans ta peur du changement.

Peur du changement : comment se libérer de ses blocages

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *